Bipolaire
Immature
Saucisses-frites
Oops I did it again
Urbaine débranchée
J'ai acheté BiSOU sans hésiter dès sa sortie. En le feuilletant, j'avais l'impression de revenir quelques années en arrière et de lire Star Club. Imaginez ma stupeur quand j'ai vu "Des références : "J'ai acheté Star Club et franchement, c'est pas mal." " dans Le Judas de la rédac' ! J'ai été assez décontenancée. Pour qui est-il destiné ? Les teen ? Les jeunes adultes ? Les trentenaires ? Honnêtement, je ne sais pas. A chaque page qui se tourne, on se demande si c'est du premier, second ou 36 000ème degré. Mais au final, on s'attache plutôt.
Quand je lis un magazine, je commence toujours par la fin. Je préfère. La dernière page de BiSOU me rappelle qu'il faut que j'achète la nouvelle BD de Margaux Motin (La tectonique des plaques, en librairie le 8 mai). S'en suivent une trentaine de pages de BD : des illustrateurs que j'adore ! Entre autres : Diglee, Leslie Plée et son chat Michel, Roxane Lapassade, Vainui de Castelbajac, Pacco et Margaux Motin.
Un vrai magazine de fille ne l'est pas sans horoscope. Ici, c'est un horoscope détourné, celui à lire à une fille que l'on déteste... Un test, une chronique laissée à une personnalité, du shopping de fille (il faudrait m'expliquer la présence de la comédie musicale Robin des Bois...), des fiches pratiques complètement loufoques...
Je tourne encore les pages, et là : Booba. Forcément je me concentre un peu plus. Un article très bien écrit qui nous présente si bien la bête qu'on a envie de tomber amoureuse (si on ne l'est pas déjà).
Qui dit magazine de teen, dit poster ! Pile, c'est Booba, face, c'est un chat. Evidemment, on ne s'éloigne quand même pas des buzz du moment.
"Ce qui ne tue pas rend plus fort ou handicapé."
Booba,
1m92 pour 110 kilos
Les chroniques passent, on comprend finalement que chacune est plus second degré que l'autre. Dans BiSOU aussi, on peut adopter un mec, grâce à Monsieur Poulpe.
Et que vois-je ? Maïa Mazaurette écrit pour BiSOU ? C'est plutôt une bonne nouvelle. Je lisais déjà toutes ses nouvelles dans GQ donc je suis plutôt contente de la retrouver ici.
Continuons : un roman-photos, du vu et revu avec les roux et les hipsters, la tête de Norman, des pages shopping et des pages look, le courrier des lecteurs (rédigé par un des membres de l'équipe, parce que forcément pour un premier numéro, on ne reçoit pas de courrier !), et puis l'édito, rédigé par l'excellente rédactrice en chef de Fluide G..
En bref, BiSOU est une bonne surprise. On y trouve tout ce qu'une fille normalement constituée cherche. Du second degré, oui, mais du bon.
D'ailleurs, j'hésite quand même à m'abonner pour recevoir le petit sac...
BiSOU, c'est un bimestriel pas cher qui vaut le coup.
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