dimanche 29 septembre 2013

Aujourd'hui, je suis cinéphile.

A la séance de 11h15, à l'UGC Ciné Cité Les Halles, j'ai trouvé bon d'aller (enfin) voir Jeune et Jolie. 



1 fille, 4 saisons, 4 chansons. Jeune et Jolie, c'est ce curieux drame de François Ozon, sorti en salles fin Août. 

Ozon, je l'aime pour 8 femmes et Swimming Pool
Je l'aime pour sa façon de choisir des actrices d'exception, qui incarnent des personnages aussi mystérieux qu'irréels. Ludivine Sagnier et Charlotte Rampling sont mes préférées.
Je l'aime aussi pour ses histoires, ses scénarios riches et profonds.

Et pourtant... Jeune et Jolie  ne m'a pas comblée

Après tant de polémique sur le traitement de la prostitution, je m'attendais à des scènes crues, violentes. Rien de tout cela n'est apparu à l'écran. Jeune et Jolie est bel et bien un film portant sur la découverte de la sexualité à l'adolescence.

En sortant de la séance, je me suis simplement demandée "Pourquoi?"

Par quoi commencer ?

L'actrice.
Elle est jeune et jolie. Aucune remise en cause est possible à ce sujet. Ses yeux, sa bouche, ses jambes, la moindre partie de son corps est valorisée. Marine Vacth, jeune actrice découverte dans Ma Part du Gâteau de Klapisch, semble jouer son rôle à la perfection. Distance, silence, absence d'émotion... 
Quel est l'intérêt de présenter un personnage aussi complexe pour témoigner d'un tel sujet ?

L'histoire.
L'histoire d'une adolescente ou d'une prostituée, là était la question. A première vue, Ozon semble avoir essayé de traiter différents sujets. Peut-être trop de sujets.
Une famille recomposée qui fonctionne à merveille, des parents aimants, un bel appartement, une fratrie très proche... La fille découvre le sexe lors de vacances, et tout s'enchaine. On apprend que la relation avec le père n'est que formelle, la mère trompe le beau-père et s'écrase devant sa fille, la fille est distante avec son entourage... Le tout, autour de la prostitution. Puis, la fille se confie, découvre un semblant d'amour, se cherche. Aucun thème n'est traité en profondeur, et tout semble s'enchainer avec peu de cohérence. Certaines scènes sont mêmes inutiles.

"Un film mondain pour bobo parisien en mal de frisson dans leur prison dorée."

Cette critique résume plutôt bien mon impression. Quitte à choisir de traiter la prostitution, autant ne pas se mentir : les adolescentes qui se prostituent après les cours, qui ne rencontrent que des hommes prévenants et qui n'ont aucun problème, ça n'existe pas. Personne ignore que la prostitution ce n'est pas si doux.

Un peu de trop questions sans réponses.
Est-ce que la prostitution est une voie de secours pour une adolescente issue d'une famille aisée, qui réussi sur le plan scolaire, qui est belle et qui est aimée de tous ? Est-ce qu'on cherche à nous montrer que la prostitution est le seul moyen pour cette adolescente de se faire remarquer ? Elle découvre le sexe, mais quel est l'intérêt d'intégrer au scénario une histoire de prostitution ? La jeune fille n'aurait-elle pas pu se contenter de virevolter de garçons en garçons ?

Le sujet est traité tel un conte de fée. Votre enfant se prostitue, se déconnecte de la réalité, un homme meurt sous son corps... Quel serait votre réaction ? Personnellement, j'aurais du mal à me contenter d'essayer de le rassurer. L'incompréhension et la colère m'auraient plutôt emportée. 

Trop de légèreté, absence d'implication, aucune émotion... Jeune et Jolie n'est pas un drame. Il n'est pas sans intérêt et est agréable à regarder. Mais non, ce n'est pas le meilleur film d'Ozon.

François, j'ai des tips pour ton prochain film. 
Si tu ne veux pas être si critiqué et retrouver le droit chemin pour avoir la palme d'or à Cannes : 
  • Fais simple. 
  • Ne laisse pas tes spectateurs dans l'incompréhension.
  • Reprend Ludivine Sagnier.
  • Arrête d'essayer de traiter des sujets controversés avec légèreté.

mercredi 18 septembre 2013

Entre la Corse et le Pays Basque, mon coeur balance

Cet été, nous avons passé 3 semaines au paradis.
Ici, les photographies parlent mieux que les mots.


Depuis Ciboure, on dit bonjour à Saint-Jean-de-Luz

Les balades le long du port, le soir...

La gourmandise.

Les frissons.

Sainte Barbe, cet endroit magique.


La balade au Col d'Ibardin.


Le passage par Espelette...

... & ses poésies sur les murs.

Je rêve de Biarritz en été...

Les couchers de soleil sur les plages espagnoles...  

(Nice)
Ciao le continent !

Bonjour mon Ile-de-Beauté


Et parfois, quand on s'arrête au bord de la route, on voit des criques incroyables.

Et les couchers de soleil sur les montagnes, on en parle ?

Au loin, le Lion de Roccapina.

Bonifacio, ma bien-aimée.

La fameuse grotte où tu as la Corse au dessus de la tête.

Et ça, pour moi, c'est le paradis.

Nous pourrions y apposer un hashtag... #MesPhotosDeCartePostale

mercredi 12 juin 2013

Juin 2013 - Retour des bonnes résolutions.

Rappelez-vous ma seconde résolution pour l'année 2013.

"La deuxième a été de me promettre d’arrêter de me ronger les ongles. Echec. Je n’ai pas commencé. Je n’ai rien d’autre à dire."
Lauriane, lundi 11 Mars 2013


"C'est chose faite. On peut passer à autre chose."
Lauriane, Mercredi 12 Juin 2013



N.B. : le vernis amer n'est vraiment pas bon et fait mal au ventre. Si comme moi, vous mangez tout avec vos doigts, vous pouvez l'utiliser dans le cadre d'un régime. Il sera votre meilleur allié pour l'été. Parce que oui, quand vous mettez vos doigts à la bouche -même pour manger des frites- l'amertume du vernis est bien présente. 
#Vousvoulezperdre45kilosentroisjours?


On m'a offert une box, alors je me suis laissée prendre au jeu de la blogueuse lifestyle.

Le 4 Juin dernier, avait lieu notre événement annuel #SoTrendy2013, au Salon Marbeuf. Au milieu des exposants en tout genre, allant de l'absinthe revisitée par Licit, aux produits de snacking frais et bio de Bergams, en passant par les sacs fabriqués en maillots de sportifs recyclés de 1 Bag 1 Match, et bien d'autres, j'ai repéré une jeune femme prénommée Julie, qui nous proposait sa vision de la box.

Lassée des boxes en tout genre, selon elle trop spécialisées food ou beauté, Julie a décidé de proposer sa propore box, qui regroupe tout ce qu'elle aime : SooBox.



En quelques mots, Soobox, c'est chaque mois des produits à la fois cosmétiques, food et lifestyle. Et le petit plus ? Les produits qui se trouvent dans cette jolie box ne sont pour la plupart pas encore commercialisés ! Lancements de produits, découvertes, coups de coeur, Julie nous partage ses envies du moment. Et elle fait bien parce que ça vaut le coup !

Ma SooBox était plutôt bien garnie... 3 produits food, et pas moins de 6 produits cosmétique !

Les produits food, gourmande comme je le suis, m'ont fait rêver. J'ai pu déguster une délicieuse confiture de cerises griottes de chez La Cour d'Orgères, un jus de baobab (que j'avoue, je n'ai pas encore osé goûter) Matahi et des fleurs de souci bio de chez Jasmin & Camomille que j'ai hâte de cuisiner. J'ai toujours eu envie d'essayer de cuisiner des fleurs séchées, c'est l'occasion !



Les produits cosmétique sont tout aussi appréciables. 
Commençons par Les Joyaux de Madagascar : 4 petits échantillons allant de l'huile de Baumanga, connue pour ses vertus apaisantes, à la crème hydratante Seana, en passant par l'huile Solika Sculpt anti-cellulite et la Crème Précieuse re-densifiante. Des petits bijoux qui sentent bon les vacances !
Les deux produits restant sont vraiment de beaux cadeaux. Tout d'abord, The Cream de la Crème d'Art de Soi est une crème énergisante, conçue pour hydrater tout type de peau. J'ai la peau bien trop sensible pour me risquer à changer de crème, mais je vais l'offrir à Maman qui sera plus que contente d'en ajouter une nouvelle à sa collection ! Et pour finir, une huile précieuse nutritive à la banane verte Kadalys. L'odeur de banane peut faire peur, mais je peux vous assurer que c'est très discret, et même très agréable à porter !

En d'autres termes, j'ai été complètement séduite par cette box, qui me pousse encore plus dans l'envie de m'abonner. L'idée de recevoir des cadeaux tous les mois est plutôt alléchante !

Je n'ai pas pris de photos de chaque produit, mais si tu cliques ici, tu verras un Vine de ma chouette SooBox.


Plus d'informations à propos de SooBox. L'abonnement est peu cher : 16€50 et bonne nouvelle, le tarif est dégressif si l'on s'abonne pour plusieurs mois !

samedi 13 avril 2013

Mon mètre cinquante cinq a survécu au double mètre de Booba.

Quand Minou m’a annoncé qu’il nous avait trouvé deux places pour le concert (complet) de Booba au Zenith, j’ai d’abord crié, puis rigolé, et j’ai fini avec un sourire niais qui ne voulait pas partir. L’idée de voir Booba me met apparemment dans un état second.
Mes copines se sont moquées de moi : « Loloche, Booba et toi sont deux choses qui ne vont pas ensemble. ». Il est critiqué, mais qui n’a jamais eu ne serait-ce que la plus petite envie de voir ce que donne cette bête de muscles sur scène ?

Booba est beau, grand, fort, et en plus il est drôle. En d’autres termes, je ne regrette pas.

Je n’ai pas beaucoup de concerts de rap à mon actif. Je me souviens avoir vu Rohff et Sinik quand j’étais plus jeune, mais j’étais un peu dans mon époque le-rap-c’est-mal-c’est-que-des-vilains, donc je n’ai pas profité. L’été dernier j’ai vu MoP. Pour le coup, ce concert était mémorable. Je portais une robe avec des étoiles et j’étais la seule petite nana au milieu de grands renois qui sautaient dans tous les sens. MoP envoie du lourd, comme on dit.



Vendredi soir, Booba jouait au Zénith, à Paris, à domicile, comme il le répétait. L'ambiance était là. Entre fumigènes et pétards, j'étais au taquet. Il y avait une ambiance incroyable.  Le plus gros rassemblement d'adeptes d'Ünkut, de rap et de grosses fesses (Les filles, si vous n'avez pas de fesses, vous êtes walou). Un concert de ce type aurait pu être effrayant, mais au final, c'était surtout une énorme communauté de fans qui se retrouvaient pour célébrer Elie Yaffa, de son vrai nom.
Je ne sais pas si le Zénith est réellement une salle qui convient à Booba. La sonorisation y est détestable et pour le coup, c'est un rapeur qui a une voix. J'ai été impressionnée. Quelques minutes de bug dans la salle ont suffi à me le faire comprendre : au milieu des cris de la foule, on entendait malgré tout sa voix qui surpassait tout. Il était a capella. Au delà des problèmes de son, Booba a un réel problème avec l'auto-tune. Moray, tu as une belle voix, tu n'as pas besoin d'agrémenter tes "Izyyyyy" avec ce genre de logiciels. Je m'attendais à un énorme jeu de scène, une interaction avec le public, un réel show. Mais il n'est pas comme ça. Il arrive, chante, fait son travail, puis repart. 


Booba n'a pas un public, il a une communauté grâce à laquelle il n'aurait pas eu besoin de chanter. Elle le fait pour lui. J'étais entouré de personnes qui hurlaient chaque punchline. Des jeunes, des papas, des mamans... Booba séduit toutes les générations. Et comme c'est compréhensible ! Il est généreux avec son public. Deux heures de concert non stop et des chansons reprises plusieurs fois (petit bémol cependant : AC Milan trois fois, c'est trop). 


Première photo du concert, ça c'est quand Booba est arrivé sur scène. Les petits points ? Les flashs des appareils photo... J'étais émerveillée. Ridicule, moi ? Non... Je me tournais simplement vers Minou avec un énorme sourire dès que je reconnaissais un morceau, tout en le chantant approximativement. Il ne s'est d'ailleurs pas contenté d'un live de Futur. Il a repris ses anciens albums, avec en bonus du Lunatic !



NB : nous savons enfin ce que Booba fait de toute cette oseille. Il boit des pintes de Jack Daniel's et fait des feux d'artifices sur scène quand on vient lui apporter son disque de platine.

vendredi 12 avril 2013

Un BiSOU pour le nouveau féminin pop

Bipolaire
Immature
Saucisses-frites
Oops I did it again
Urbaine débranchée




J'ai acheté BiSOU sans hésiter dès sa sortie. En le feuilletant, j'avais l'impression de revenir quelques années en arrière et de lire Star Club. Imaginez ma stupeur quand j'ai vu "Des références : "J'ai acheté Star Club et franchement, c'est pas mal." " dans Le Judas de la rédac' ! J'ai été assez décontenancée. Pour qui est-il destiné ? Les teen ? Les jeunes adultes ? Les trentenaires ? Honnêtement, je ne sais pas. A chaque page qui se tourne, on se demande si c'est du premier, second ou 36 000ème degré. Mais au final, on s'attache plutôt.

Quand je lis un magazine, je commence toujours par la fin. Je préfère. La dernière page de BiSOU me rappelle qu'il faut que j'achète la nouvelle BD de Margaux Motin (La tectonique des plaques, en librairie le 8 mai). S'en suivent une trentaine de pages de BD : des illustrateurs que j'adore ! Entre autres : DigleeLeslie Plée et son chat Michel,  Roxane Lapassade, Vainui de Castelbajac, Pacco et Margaux Motin. 
Un vrai magazine de fille ne l'est pas sans horoscope. Ici, c'est un horoscope détourné, celui à lire à une fille que l'on déteste... Un test, une chronique laissée à une personnalité, du shopping de fille (il faudrait m'expliquer la présence de la comédie musicale Robin des Bois...), des fiches pratiques complètement loufoques...
Je tourne encore les pages, et là : Booba. Forcément je me concentre un peu plus. Un article très bien écrit qui nous présente si bien la bête qu'on a envie de tomber amoureuse (si on ne l'est pas déjà).
Qui dit magazine de teen, dit poster ! Pile, c'est Booba, face, c'est un chat. Evidemment, on ne s'éloigne quand même pas des buzz du moment.


"Ce qui ne tue pas rend plus fort ou handicapé."
Booba
1m92 pour 110 kilos


Les chroniques passent, on comprend finalement que chacune est plus second degré que l'autre. Dans BiSOU aussi, on peut adopter un mec, grâce à Monsieur Poulpe
Et que vois-je ? Maïa Mazaurette écrit pour BiSOU ? C'est plutôt une bonne nouvelle. Je lisais déjà toutes ses nouvelles dans GQ donc je suis plutôt contente de la retrouver ici.
Continuons : un roman-photos, du vu et revu avec les roux et les hipsters, la tête de Norman, des pages shopping et des pages look, le courrier des lecteurs (rédigé par un des membres de l'équipe, parce que forcément pour un premier numéro, on ne reçoit pas de courrier !), et puis l'édito, rédigé par l'excellente rédactrice en chef de Fluide G..

En bref, BiSOU est une bonne surprise. On y trouve tout ce qu'une fille normalement constituée cherche. Du second degré, oui, mais du bon.

D'ailleurs, j'hésite quand même à m'abonner pour recevoir le petit sac...



BiSOU, c'est un bimestriel pas cher qui vaut le coup.



mercredi 27 mars 2013

La musique dans la peau

Ces derniers temps, je me suis rendu compte que je délaissais beaucoup trop la musique au profit de programmes TV -il faut le dire- peu attrayants.

Après un petit sondage sur les réseaux sociaux, j'ai pu constater que les goûts de mes connaissances étaient bien que différents, plutôt intéressants.

Dis moi ce que tu écoutes, je te dirai qui tu es. 

Ce qui me fait vibrer en ce moment ? Woodkid, Justin Timberlake et Keny Arkana.

Woodkid - The Golden Age
Un réel coup de coeur, et je ne suis pas la seule. Je vous mets au défi de trouver une seule critique négative de cet album. Réalisateur, développeur, animateur ? 30 ans seulement et un parcours exceptionnel. 



Ecoutez simplement, vous comprendrez pourquoi on ne parle que de lui.

Justin Timberlake - The 20/20 Experience
C'est curieux, jusqu'à il y a peu, j'aurais eu honte d'oser taper "Justin Timberlake" dans la barre de recherche de soundcloud. Le remix de Suit & Tie d'Aeroplane m'a bien fait comprendre qu'il fallait que je chasse mes a priori. Comme dirait Maman, c'est d'abord un beau jeune homme. Un jeune homme talentueux : musique, cinéma, affaires. Il est là où on ne l'attend plus. Mélange de R&B à la fois rétro, à la fois futuriste, The 20/20 Experience est une réelle surprise. Six ans d'attente après FutureSex/LoveSounds ? S'il faut attendre le double pour le prochain, allons-y.





N'oublions cependant pas qu'il a été pendant des années l'amoureux de Britney.

Keny Arkana - Tout tourne autour du soleil
J'étais encore au lycée quand j'ai commencé à écouter Keny Arkana. "J'me barre". Je connais encore les paroles par coeur. Je pensais que cette chanson était faite pour moi et postais à tout va des morceaux de cette chanson sur mon skyblog. Avec un peu de recul, j'ai compris que nous n'avions pas tout à fait les mêmes difficultés au quotidien. 





Et parmi les coups de coeur proposés :

Ray Charles - Goog Thymes 



Alt-J - Mathilda



Lilly Wood and The Prick - This is a love song



The Baseballs - Umbrella



Emeli Sandé - Suitcase



Ben Pearce - What I Might Do



Siriusmo - Nights Off



Brodinski - Danse Like Machines



Bruno Mars - Locked Out of Heaven



Macklemore & Ryan Lewis - Same Love



The Beach Boyz - Good Vibrations




Tout comme la mode, la musique ne s'arrête pas au 42.

mercredi 20 mars 2013

Le coup de coeur du week-end

Que faire en sortant d'un examen bien trop long ? Aller boire un café chez Justine, oui. Mais quand on a bien trop faim, que Chez Justine, c'est plein et qu'on fait la grimace à l'idée de devoir rentrer préparer à manger, on repense à cette petite adresse qu'un copinou nous a donné un soir de promenade.

Les P'tites Indécises, un bien joli nom pour un bien joli petit restau qui fait l'angle de la rue des Trois Bornes et de la rue Jean-Pierre Timbaud.

En rentrant, on se sent simplement bien. Dans l'ambiance de cette sorte de cantine, on retrouve des tables et chaises en bois. Rondes, Rectangulaires, plus ou moins grandes, ces tables sont disposées dans tous les sens entre les grandes poutres descendant du plafond, un peu comme à la maison. Le bar, en bois lui aussi, nous laisse apercevoir les cuisines dans lesquelles des petits hommes vêtus de blanc, gigotent dans tous les sens pour nous préparer le meilleur des repas.
La carte ? Elle change régulièrement, en fonction des saisons (comme ça, toi, bobo parisien, tu es sûr de manger des produits de saison). Elle est écrite sur de grandes ardoises noires que le serveur hyperactif ballade en chantant et en dansant. D'ailleurs, ce serveur est charmant. Il connait presque tous les clients et leur parle sans retenue. 

Après avoir hésité entre des suprêmes de poulet garnis au chorizo et un bar à la sauce au beurre citronné, je me suis vite arrêtée sur l'assiette végétarienne. Un petit cri strident, un "oh trop bien" et un claquement de mains, accompagnés d'un sourire niais ont témoigné de ma joie à l'arrivée de l'assiette.



Des légumes anciens, une soupe (extraordinaire), des potatoes, de la mâche, des petites tomates et un nem de légumes (parfait)... J'étais aux anges. Un petit verre de vin rouge pour accompagner ce plat impressionnant de douceur et de gourmandise (qui aurait tout à fait pu convenir à un "non-végétarien"), et je commence déjà à regarder la carte des desserts.
Elle aussi, elle fait envie. Autour de moi, je vois passer des moelleux au chocolat et autre cafés gourmands (des desserts classiques, mais en mieux !) mais je décide de rester sur une valeur sûre et de prendre un petit crumble. "Ahhh très bon choix il est excellent ! Non mais c'est vrai, quand c'est pas bon je dis rien, mais là il est vraiment bon !" : voilà ce que m'a répondu le serveur.



On avait dit petit, mais c'est bel et bien un crumble de folie que j'ai dans mon assiette. Il était à croquer, c'est le cas de le dire. Avec son petit mélange de pommes et de poires et un peu de cannelle et de sucre de canne sur le dessus, il était très agréable à déguster. Par contre, je n'ai pas gouté la petite crème qui l'accompagnait. 

En bref, à deux pas d'Oberkampf, des quantités généreuses, de bons produits et des prix tout à fait corrects (comptez environ 50€ pour deux plats, deux desserts et les vins les accompagnant).

En sortant, j'ai simplement fait un sourire à Minou en lui disant que j'avais déjà hâte de revenir aux beaux jours pour essayer leur grande (et terriblement agréable) terrasse. 

Les P'tites Indécises
2 rue des Trois Bornes
75011 PARIS

NB : le service est continu, donc si vous avez envie d'un de leurs merveilleux steak tartare à 17h00, vous pouvez !

mardi 12 mars 2013

Je m'improvise critique culinaire


Ce week-end, j’ai fait une infidélité au Breakfast In America où je mange mes burgers végétariens préférés.
C’est le Paris New-York qui a attiré mon attention. Au milieu du Faubourg Saint-Denis, cette cantine américaine a tout pour réussir.

Un décor chic et élégant, des couverts disposés dans des petits seaux sur les tables et une ambiance cosy : on s’y sent bien. On me dit qu’à l’étage des vieux films sont projetés, mais j’ai opté pour la terrasse ensoleillée. La (petite) carte est simple mais efficace. C’est sans doute ce qui témoigne le mieux de la qualité des produits.

Au milieu des burgers traditionnels au bœuf, j’ai repéré un végé : l’Atomic.



Bien que surprise par sa simplicité, je n’ai pas été déçue. Une explosion de saveurs en bouche (je n’exagère pas). Entre deux buns moelleux et briochés était logé un énorme champignon Portebello cuit à l’étouffée, une tranche de cheddar de Somerset affiné 18 mois (la folie) et une sauce américaine classique. Dans la petite salade de mâche qui l’accompagnait étaient cachés des petits morceaux de pamplemousse, ce qui était vraiment agréable. Tout cela était servi dans une assiette et un bol en porcelaine, très coquets ! Je n’avais malheureusement plus de place pour un dessert, mais mon petit verre de vin blanc était plutôt agréable.

Malgré un serveur un peu dépassé par les événements et les prix un petit peu élevés (15€ pour un burger et des frites), c’est une adresse à retenir lors d’une balade dans le quartier.


Paris New-York
50 rue du  Faubourg Saint-Denis
75010 PARIS

Ouvert du lundi au samedi, de 12h30 à 15h00 et de 19h30 à 23h30
Plus d'informations sur leur Facebook